Keppel Seghers

Déchets électriques, promesses et fumées

Keppel Seghers joue au sauveur de l’environnement avec ses usines à déchets, mais peut-on vraiment valoriser tout en vert, ou devient-on juste champion du compromis ?

Histoire & positionnement

Filiale de Keppel Infrastructure à Singapour, Keppel Seghers a bâti sa réputation sur le traitement et la valorisation des déchets notamment via la valorisation énergétique – une promesse de gestion durable face à la montagne de déchets croissante. Spécialisée dans la conception, construction et maintenance d’infrastructures environnementales, elle s’implique dans la conversion des déchets solides en électricité, comme à la centrale de Tuas capable de produire 22 MW à partir de 800 tonnes de déchets/jour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site officiel.

Chiffres clés ou projets récents

En 2019, Keppel Seghers a acquis 18,18 % de Zerowaste Asia pour 5 millions de dollars, renforçant son empreinte dans les solutions environnementales innovantes. La centrale de Tuas reste son projet phare, une usine exemplaire dans leur portefeuille. Plus d’infos ici : l’acquisition Zerowaste Asia.

Impact écologique / RSE

Si brûler les déchets évite leur mise en décharge traditionnelle, le procédé reste énergivore et émetteur de polluants. Keppel Seghers communique volontiers sur ses efforts pour limiter l’impact environnemental, ce qui se traduit par une gestion plus propre comparée à d’autres options moins sophistiquées. Cependant, la valorisation énergétique s’inscrit encore dans une logique de combustion. Détails sur leurs engagements RSE ici.

Innovations / partenariats

Outre la centrale de Tuas, Keppel Seghers explore les solutions avancées avec Zerowaste Asia, investissant dans des technologies de traitement et valorisation innovantes. Ils misent sur la R&D constante pour améliorer efficacité et réduire les externalités négatives de leurs installations. Découvrez leurs innovations directement sur leur site.

Conclusion

Keppel Seghers incarne le paradoxe d’une entreprise qui valorise intelligemment le déchet tout en restant prisonnière d’un modèle énergétique encore fondé sur la combustion ; une transition en attente mais un rôle incontestable dans la chaîne énergétique verte.