Cixten

Chaleur perdue, valeur retrouvée

Cixten joue sur le paradoxe de transformer une énergie réputée inutile en une ressource précieuse... tout en courant vers la maturité commerciale.

Histoire & positionnement

Créée en 2022 par Pierre-Yves Berthélémy, Philippe Wagner et Alexia Berthélémy, cette start-up française basée à Hoerdt a pour ambition de recycler la chaleur perdue des industries. En utilisant du CO₂ en phase supercritique, Cixten propose un procédé original capable de récupérer la chaleur dès 60°C pour la convertir en électricité, énergie mécanique ou gaz comprimé. Ce positionnement innovant la place au cœur de la lutte contre la dépendance aux énergies fossiles et la réduction des émissions de CO₂. Pour en savoir plus, consultez le site Place des Energies.

Chiffres clés ou projets récents

En septembre 2024, Cixten a levé 2,54 millions de dollars lors d'un tour de série A, porté par les investissements du Capital Grand Est et de Noria. Cette injection de capital vise à préparer une opérationnalité commerciale prévue pour 2026, avec l’espoir de devenir un poids lourd européen du recyclage énergétique. Plus de détails disponibles sur PitchBook.

Impact écologique / RSE

En valorisant une ressource jusque-là gaspillée, Cixten affiche une démarche écologique intéressante qui pourrait inciter les industries à revoir leur rapport à la chaleur fatale. Mais derrière cette promesse verte, l’entreprise reste encore en phase de développement, laissant planer le doute sur l’ampleur réelle de son impact environnemental initial. Lisez l’analyse détaillée sur Place des Energies.

Innovations / partenariats

La clé de l’innovation chez Cixten repose sur l’utilisation de CO₂ supercritique pour convertir la chaleur basse température en diverses formes d’énergie, un procédé rarement exploité à cette échelle industrielle. La start-up capitalise également sur ses partenariats financiers et industriels pour accélérer sa montée en puissance dans le secteur énergétique. Plus d’infos sur PitchBook.

Conclusion

Cixten illustre bien ce dilemme contemporain : recycler intelligemment une ressource perdue, oui, mais combien de temps pourra-t-elle retarder l’échéance d’une transition énergétique radicale ? Un bel espoir en développement, mais le pari reste à confirmer.