Adani Green Energy Limited

Quand le vert fait débat

Adani Green Energy joue au titan renouvelable en Inde, mais ses démêlés juridiques prouvent que même les héros verts ont leurs zones d’ombre.

Histoire & positionnement

Fondée en 2015 à Ahmedabad, Adani Green Energy s’est imposée rapidement comme un géant des centrales solaires et éoliennes en Inde. Acteur clé du secteur, elle a franchi en avril 2024 la barre symbolique des 10 000 MW de capacité opérationnelle, devenant le pionnier national des renouvelables. Le site officiel reflète son positionnement ambitieux, tandis que sa récente adhésion à l’Utilities for Net Zero Alliance illustre sa volonté affirmée d’entrer dans la cour des acteurs globaux qui prétendent sauver la planète.

Chiffres clés ou projets récents

Pour l’exercice fiscal 2026, AGEL mise sur un investissement massif de 310 milliards de roupies (environ 3,64 milliards de dollars) pour ajouter 5 GW à son parc propre, avec un objectif à 50 GW en 2030, soit l’équivalent énergétique pour électrifier des millions de foyers indiens. Toutefois, l’entreprise navigue aussi en eaux troubles avec une affaire d’initiés impliquant Pranav Adani, image moins reluisante qui risque de faire parler autant que ses exploits énergétiques. Reuters détaille la stratégie et les défis.

Impact écologique / RSE

Adani Green Energy porte les espoirs d’une Inde décarbonée mais ses pratiques, comme l'accusation de délit d’initié, nuancent l’enthousiasme. La transparence et les engagements écologiques y restent donc un chantier encore en cours, avec une responsabilité qui dépasse largement la seule production renouvelable.

Innovations / partenariats

L’intégration dans l’Utilities for Net Zero Alliance signifie une collaboration internationale vers la neutralité carbone. AGEL innove aussi en accélérant ses capacités solaires et éoliennes, mais la vraie innovation pourrait venir de la capacité du groupe à allier croissance rapide et gouvernance plus rigoureuse. Voir les initiatives publiques.

Conclusion

Adani Green Energy incarne la dynamique des renouvelables indiens : immense potentiel vert et investissements colossaux, tempérés par les remous juridiques internes. Une transition énergétique au goût parfois amer, entre ambition démesurée et nécessité de crédibilité.