Centrale de traitement d’air

Centrale de traitement d’air

Ventile ici, dérègle là-bas
Ventilation & climatisation Multi-secteurs
Centrale de traitement d’air

Schéma technique

Schéma technique de Centrale de traitement d’air

Description

La centrale de traitement d’air (CTA) est un système modulaire destiné à assurer le traitement complet de l’air dans les bâtiments : apport d’air neuf, extraction de l’air vicié, filtration, conditionnement thermique (chauffage/refroidissement), traitement hygrométrique (humidification/déshumidification) et, selon les configurations, récupération d’énergie. Elle constitue l’élément central des installations de ventilation en milieu tertiaire, industriel, hospitalier ou dans les environnements à contraintes spécifiques (laboratoires, salles blanches, etc.).

Le fonctionnement type d’une CTA suit un cycle précis, permettant d’adapter les caractéristiques de l’air aux besoins de confort, d’hygiène ou de process :

  • Prise d’air neuf : l’air extérieur est capté en façade ou en toiture, via un registre motorisé, éventuellement équipé d’un pare-pluie ou d’un piège à sable selon l’environnement.
  • Filtration : l’air est filtré en une ou plusieurs étapes, selon le niveau de qualité requis (préfiltre ISO Coarse + filtre ISO ePM1 ≥ 50 %, selon ISO 16890).
  • Traitement thermique : l’air traverse une batterie de chauffage (à eau chaude ou électrique) ou de refroidissement (à eau glacée ou détente directe), dimensionnée selon les besoins saisonniers et les charges internes du bâtiment.
  • Humidification / déshumidification : en hiver, une humidification est assurée par un humidificateur à vapeur, à pulvérisation d’eau ou à plaques humides. En été ou dans les environnements sensibles, une déshumidification est assurée par l’abaissement de température suivi d’un réchauffage.
  • Ventilation : des ventilateurs (à haute efficacité EC ou moteurs IE4) assurent l’insufflation de l’air traité et l’extraction de l’air vicié.
  • Récupération d’énergie : un échangeur (rotatif, à plaques ou à fluide caloporteur) récupère la chaleur ou la fraîcheur de l’air extrait pour prétraiter l’air neuf.
  • Recyclage partiel (optionnel) : une fraction de l’air repris peut être réinjectée dans le flux d’air neuf, après traitement, pour limiter les besoins énergétiques.

La CTA est généralement installée en local technique ou sur toiture, en version horizontale, verticale ou modulaire, et peut être pilotée par une régulation autonome ou intégrée à un système GTB. Les performances mécaniques sont définies selon la norme EN 1886.

Détails techniques

Détails techniques

  • Composition standard : caisson en tôle galvanisée ou inox, panneaux sandwichs isolés, ventilateurs, filtres, batteries (eau chaude/eau froide ou détente directe), récupérateur de chaleur (rotatif, à plaques, ou à fluide)
  • Débit d’air : de 1 000 à plus de 100 000 m³/h selon les applications
  • Rendement de récupération : jusqu’à 90 % avec échangeur rotatif haute performance
  • Filtration : ISO ePM1 ≥ 50 % en général (selon ISO 16890)
  • Performances mécaniques (selon EN 1886) :
    • Résistance mécanique : D1 à D3
    • Étanchéité à l’air : L1 à L3
    • Ponts thermiques : TB1 à TB5
  • Énergie : ventilateurs à haute efficacité (EC ou IE4), conformes à la directive ErP
  • Installation : en intérieur ou extérieur, en version horizontale ou verticale, modulaire ou monobloc
  • Pilotage : via automates ou systèmes GTB/GTB communicants (Modbus, BACnet, etc.)

Documentation

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