Compagnie Nationale du Rhône (CNR)

L'électrique sans prise de tête ?

La CNR joue à la fois la carte verte et le stratège hydro-électrique, mais son rapport à la rentabilité fait parfois glisser quelques vagues.

Histoire & positionnement

Créée en 1933, la CNR s'est imposée en leader de la production renouvelable en France avec plus de 4 000 MW installés via hydroélectricité, éolien et photovoltaïque. Son capital est majoritairement public, avec Engie en tête, assurant un mélange d'intérêt général et d'impératifs industriels. Pour plus de détails, consultez la page officielle Wikipédia.

Chiffres clés ou projets récents

En 2024, la CNR a abandonné le projet « Rhônergia », un nouveau barrage sur le Rhône, jugé incompatible avec les futures centrales nucléaires proches. En 2022, la Cour des comptes a pointé du doigt la rente hydroélectrique de la CNR, soulignant qu'elle ne bénéficiait plus aux consommateurs français depuis l'ouverture du marché. Plus d'infos sur Le Monde et Le Figaro.

Impact écologique / RSE

La CNR affiche un bilan écologique très favorable grâce à ses sources d'énergie 100 % renouvelables. Cependant, le rejet du barrage Rhônergia souligne parfois la complexité d’équilibrer écologie et développement. Son implication dans le photovoltaïque via ADB Solaire montre une ambition RSE en progression. Plus de précisions sur Euro-énergie.

Innovations / partenariats

Son action conjointe avec la Caisse des Dépôts et d'autres partenaires pour développer le photovoltaïque en vallée du Rhône illustre une volonté d’innover en douceur, sans trop bousculer l’équilibre des forces en place.

Conclusion

La CNR, championne des énergies renouvelables, navigue habilement entre intérêt public et rentabilité privée, embarquant dans ses turbines le paradoxe d’une énergie verte pas toujours verte pour tout le monde.