NaTran

Gaz sous pression, promesses sous tension

NaTran tente de concilier le rôle stratégique de transporteur de gaz naturel à haute pression avec une image repulpée pour la transition énergétique, mais entre le pipeline et la nature, la route reste sinueuse.

Histoire & positionnement

Créée en 2005 sous le nom de GRTgaz, la société s'est renommée NaTran en 2025 pour marquer son virage vers l'innovation et la transition énergétique. Avec un réseau européen de transport de gaz naturel record, NaTran est détenue majoritairement par Engie (61 %) et un consortium public (39 %). Elle s’affiche comme un acteur clé du gaz traditionnel tout en revendiquant son engagement pour le biométhane, l’hydrogène et la capture du CO₂. Plus de détails ici.

Chiffres clés ou projets récents

Près de 3 800 salariés, 680 TWh transportés en 2023, autant dire que NaTran joue dans la cour des grands du gaz en Europe. Son centre de recherche NaTran R&I est aussi une locomotive pour la recherche sur la transition énergétique. Sources des chiffres

Impact écologique / RSE

NaTran affiche son engagement dans le développement des gaz renouvelables et la réduction des émissions de méthane, mais le poids historique du gaz fossile reste son socle principal, nuançant la portée réelle de ses promesses vertes. L’effort est honnête, mais le chemin est encore long pour sortir du quand-même un peu gris fossile.

Innovations / partenariats

Le centre NaTran R&I est une vitrine de la recherche appliquée sur le biométhane et l’hydrogène, avec plusieurs partenariats européens visant à intégrer ces énergies moins carbonées dans leur réseau. Ça bouge, même si la grandeur du pipeline navigue encore entre passé et futur. Plus d'infos innovation.

Conclusion

NaTran incarne paradoxalement la tension d’un géant du gaz naturel qui se rêve en champion de la transition, mais dont l’ADN est encore largement ancré dans la distribution d’une énergie fossile sous pression.