PSA Peugeot Citroën

Géant brinquebalant

PSA Peugeot Citroën, avant de devenir Stellantis, essayait de garder le cap dans une industrie en pleine révolution électrique, sans renier ses racines bien ancrées dans le moteur thermique.

Histoire & positionnement

Fondé en 1966, PSA Peugeot Citroën est devenu un acteur clé de l'automobile en Europe, fort de ses marques emblématiques Peugeot et Citroën. L'acquisition d'Opel en 2017 a renforcé son poids avant la fusion majeure en 2021 avec Fiat Chrysler Automobiles, donnant naissance à Stellantis, le quatrième constructeur mondial. Ce virage stratégique visait à conjuguer héritage industriel et adaptation aux nouvelles mobilités. Pour en savoir plus, consultez l'histoire officielle.

Chiffres clés ou projets récents

La fusion a permis de former un géant avec la gestion de multiples marques, mais la rentabilité flanche : une baisse de 70 % des bénéfices en 2024, un excédent de stock aux États-Unis, et la démission surprise de Carlos Tavares, ex-PDG de PSA, illustrent un passage à vide. Pour les détails, voir cet article.

Impact écologique / RSE

PSA, et désormais Stellantis, s'engagent sur des objectifs de réduction d'émissions et de transition vers des véhicules électriques, mais le poids des lignes de production héritées et la persistance du thermique engendrent des contradictions notables. La portée et la sincérité de la RSE méritent un regard nuancé, comme décrit ici.

Innovations / partenariats

La plateforme modulaire EMP2 illustre les efforts d'innovation dans la production de véhicules plus efficients et légers, signe d'une stratégie technologique évolutive. L'alliance via Stellantis ouvre la porte à des synergies technologiques, même si la compétition interne entre marques reste un défi. Plus d'infos sur l’EMP2.

Conclusion

Entre héritage thermique et ambition électrique, PSA Peugeot Citroën illustre à merveille le dilemme des anciens champions de l'automobile : comment ne pas perdre le Nord à l’heure où la route se décarbone ?