Ola Energy Côte d'Ivoire

Carburants et greenwashing ?

Ola Energy Côte d'Ivoire se trouve face au défi de distribuer massivement des carburants fossiles tout en affichant une touche verte pour calmer les consciences.

Histoire & positionnement

Anciennement Libya Oil Côte d'Ivoire, Ola Energy s'est rebaptisée pour accompagner son expansion dans 17 pays africains avec plus de 1200 stations-service. Le groupe mise sur un réseau solide de distribution de produits pétroliers, entre lubrifiants, carburants, et huiles spéciales. Une rénovation des stations à coup de plusieurs millions de dollars vise à moderniser ses points de vente selon des normes internationales, signe d'un positionnement commercial robuste. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site officiel.

Chiffres clés ou projets récents

Entre 2018 et 2020, un investissement de 3 à 5 milliards de FCFA (5,2 à 8,7 millions de dollars) a été déployé pour renouveler et étendre leur réseau en Côte d'Ivoire. Le groupe emploie plus de 1 500 personnes directement et crée environ 20 000 emplois indirects, un poids économique non négligeable dans la région. Les détails de ces chiffres et investissements sont accessibles ici.

Impact écologique / RSE

Si Ola Energy s’essaie à la modernité en installant des bornes de recharge pour véhicules électriques dans certaines stations, l’essentiel reste la distribution de carburants fossiles. Leur engagement RSE apparaît donc comme une tentative de verdir une activité intrinsèquement polluante, à modérer avec mesure. Un aperçu critique mais nuancé est disponible ici.

Innovations / partenariats

L’introduction de points de recharge pour véhicules électriques montre une ouverture aux innovations, bien qu'elle ne soit encore qu’une goutte d'eau dans un océan de fossile. Ola Energy annonce par ailleurs des accords majeurs qui pourraient influencer son approche, plus probablement dans la distribution que dans la révolution énergétique. Plus d’info sur leurs initiatives ici.

Conclusion

Entre business impérial du pétrole et velléités écologiques, Ola Energy incarne le paradoxe d’un acteur en pleine transition… mais qui court encore beaucoup de kilomètres au diesel avant de penser vraiment à l’électricité.