Neext Engineering

Micro-réacteurs, maxi ambitions

Neext Engineering navigue entre innovation nucléaire et fluides réactifs, espérant décarboner l’industrie lourde sans perdre de vapeur en route.

Histoire & positionnement

Née en 2022 à Belfort, Neext Engineering s’appuie sur des brevets issus de l’Université de Lorraine pour proposer des fluides réactifs censés booster les machines thermodynamiques comme les centrales thermiques ou les pompes à chaleur. Sa démarche s’appuie aussi sur des partenariats de poids avec Westinghouse, General Electric et le CNRS, visant la conception de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) pour une industrie plus verte, ou du moins prétendument plus décarbonée.

Chiffres clés ou projets récents

Lauréate de l’appel à projets i-Démo 3 en 2024, elle a reçu un financement de 7,3 millions d'euros dédié au projet SPARTA. Ce projet vise la construction d’un banc d’essai de 1 MW électrique pour maîtriser ses fluides innovants. Une levée de fonds de 8 millions est déjà envisagée pour renforcer cette stratégie ambitieuse.

Impact écologique / RSE

Bien que visant la décarbonation, l'approche nucléaire et la complexité technologique poussent à questionner la sobriété réelle de cette transition, son empreinte exacte restant encore largement à démontrer. Neext semble jouer la carte de la transparence avec ses communiqués, mais le détail écologique reste flou, à l’image d’un futur green encore à construire.

Innovations / partenariats

La collaboration avec QUOBLY et COLIBRITD pour intégrer du calcul quantique dans la modélisation industrielle illustre une volonté d’innovation très pointue, mais également une dépendance à des technologies très en amont. Ce mariage de nucléaire modulaire, fluides réactifs et quantique suscite autant d’espoirs que de scepticisme.

Conclusion

Entre technicité de pointe et promesses environnementales, Neext Engineering incarne la start-up à l’audace mesurée où la révolution énergétique se rêve à la chaîne, avant d’être prouvée dans les faits.